THROW ME THE STATUE (click)


Si le projet est né sous l’égide du seul Scott Reitherman, Throw Me The Statue est devenu un vrai quartet et les compositions de ce deuxième album sont désormais signés collégialement.

Notons que Phil Ek est venu prêter main forte au groupe, lui qui a déjà œuvré notamment avec The Shins, Film School, Fleet Fox ou Built To Spill. Autant d’indices pour cerner le domaine de prédilection de Throw Me The Statue. On pourrait également souligner les accointances évidentes avec Grandaddy quand le ton est enlevé ou, quand le groupe verse dans un son plus 80’s comme l’excellent Cannibal Rays, avec à Windsor For The Derby. Là, le chant doucereux de Reitherman épouse merveilleusement bien une rythmique métronomique, à la fois raide et bondissante. Ailleurs, l’enchainement couplet / refrain avec un son typiquement noisy-pop fait merveille. Plus loin, les Américains dépouillent leurs compositions pour signer un tiercé final fantastique : Baby, You’re Bored, ballade dépouillée que n’auraient pas renié les ainés Sebadoh ou Pavement, Shade For A Shadow en mode acoustique et le final The Outer Folds, doucement mélancolique - très dans l’esprit Galaxie 500.

Si à l’issue de Creaturesque, on peut évoquer pas loin d’une dizaine de groupes constituant un beau florilège de la pop américaine à guitares des années 90’s, c’est juste le reflet de l’enthousiasme suscité par ce disque frais et spontané.

A écouter impérativement : "Tag" / "Ancestors" / "Snowshoes" /








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