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AMERICAN ANALOG SET (click)



Après la séparation de Electric Company en 1994, Andrew Kenny (guitare, chant), Lisa Roschmann (claviers) et Mark Smith (batterie) décident de former the American Analog Set avec le recrutement de Lee Gillespie à la basse. Dès leurs débuts, ces Américains jouant une drone-pop hypnotique, signent sur le label Emperor Jones qui leur permet de sortir leur premier album en 1996.
(Xsilence)

Quatrième album et de loin le plus accessible, nous avons accès à une série de hit pop et instrumentaux arrivés à maturité.

Highly, highly recommended.


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EVENING HYMNS (click)

Jonas Bonnetta fait partie de cette nouvelle vague sous estimée (au même titre qu' Ohbijou, Forest City Lovers, Timber Timbre, Wooden Sky and The Acorn) venue tout droit du Canada.

La comparaison avec Bon Iver est certainement flatteuse pour Bonnetta, son « Spirit Guides » n’atteignant pas les sommets d’émotion du bijou de Justin Vernon, mais on n’avait peut être pas entendu folk-songs aussi poignantes que "Dead Deer", "History Books" ou "Cedars" (en hommage à son père décédé) depuis les déchirants cris du coeur de son homologue américain dans les bois du Wisconsin. Là où le folk mélancolique de Vernon se voulait essentiellement boisé, celui de Bonetta se veut plus orchestré avec notamment des cuivres qui font plus que de la figuration sur "Lanterns" ou "Tumultuous" Sea, accordéon et cordes sensibles sur "Dead Deer" ou encore synthé sur "Broken Rifle". Il faut dire que pas moins de 17 de ses amis ont participé à l’enregistrement de cet album dont le batteur d’Ohbijou.
Jonas Bonnetta, un Canadien de 28 ans qui, l’air de rien, a réalisé l’un des meilleurs albums de folk mélancolique depuis le « For Emma Forever Ago » de Bon Iver. (Taupemusique)



Album Link


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BOWERY BOY BLUE (click)

Formé en 2005, ce groupe New Yorkais arrive avec un premiere album "Stalk That Myth". Zeb Gould, chanteur et guitariste a une voix typique des chanteurs de folk : sublime, mélancolique, douce et délicate, jamais agressive, jamais dans l’excès. L’accompagnement est lui aussi magnifique, des violons venant sublimer la voix de Gould notamment sur “Come Closer Sisters” qui, à la réflexion, pourrait bien être un single. Le batteur Jason Toth (Manishevitz, Edith Frost) colle un beat à la Pixies sur “They Sleep Standing Like Cranes”. Les compositions s'alternent entre acoustiques (Bon Iver) et électrifiantes.

C'est un album incontournable pour les fans de Neil Young et Ohia/Magnolia Electric Co/Thee More Shallows






Ecoutez surtout :

Sleep Standing Like Cranes

Great Dead Town
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JUNIP (click)


Si la plupart des amateurs de guitare sèche connaissent aujourd’hui la folk primale et sans âge de José González, son groupe Junip - qui l’avait pourtant vu signer en 2005 au côté d’Elias Araya (batterie) et Tobias Winterkorn (orgue et claviers) l’un des tout meilleurs EP de la décennie passée avec le fiévreux Black Refuge et son métissage de folk habitée et de psychédélisme électro-acoustique - demeure nettement plus confidentiel dans nos contrées, malgré des morceaux du calibre de la reprise de Springsteen The Ghost Of Tom Joad, ou de cet éponyme particulièrement volcanique.


Black Refuge


Rope & Summit(2010)




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SEABEAR (click)



Seabear est avant tout l’œuvre d’un dénommé Sindri Mar Sigfusson (Sin Fang Bous). « The Ghost that carried us away » est le premier album du trio après un Ep intitulé “Singing Arc” sorti en 2005. Disque publié par le label Morr Music qui héberge sous son giron des artistes de la qualité d'American Analog Set, Tarwater, les Notwist ou encore Lali Puna.
En provenance de la scène islandaise toute aussi active que « familiale », des membres de Sigur Ros et de Mùm ont participé à cet album, Mùm ayant même accueilli Seabear en première partie de quelques concerts en France au cours des derniers mois.
Le contenu peut certes crisper les plus retors d’entre nous à la bluette par son côté nacré et chichiteux. Il est impossible de lire en commentaire à cette chronique un truc du genre « Yeah, Seabear rocks !!!!! » par exemple. L’ensemble est pourtant un petit régal d’équilibre, jamais trop ou presque de mollesse ou de chichiterie, juste ce qu’il faut. Il est simplement question de folk/pop songs rehaussées d’arrangements soignés (la liste des instruments serait longue à établir) mais discrets, comme dilués. Pas de place pour l’esbroufe ici ni pour l’emphase. Il n’est pas question d’un rayon de soleil qu’on prend de plein fouet et qui nous aveugle autant qu’il nous caresse, non. Juste d’un peu de buée sur les vitres et puis le soleil qui brille derrière.



A écouter Seashell :

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IRON & WINE (click)

Samuel Beam n'est pas un homme très extraverti à commencer par sa grosse barbe derrière laquelle il se cache, symbole d'une masculinité devenue caduque face à son timbre caressant les mots autant que le fait sa plume. Mais aussi, lorsqu'il est question d'envoyer une démo à Sub Pop qui a remarqué son lo-fi laconique, le floridien se contente simplement d'envoyer par courrier deux disques fait maison. Iron & Wine est ainsi à l'opposé des images que renvoie ce pseudonyme étrange et guindé. Beam est le genre d'américain qui ne demande rien à personne. Il préfère faire son bonhomme de chemin, une guitare (lap steal parfois) à la main, à l'écart des sentiers battus défigurés par les pancartes qui poussent comme des champignons et condamnent toute échappatoire à ceux qui les empruntent. Avec la lenteur d'un homme rêveur mais aussi en paix, il effleure un folk langoureux, transi aux accents country ("The Rooster Moans") avec autant de légèreté que les feuilles jaunies par l'automne décrivent des spirales aériennes avant de se déposer en douceur sur un parterre douillet. Le songwriter manque un peu d'expressivité, ses phrases d'intonation mais on ne refait pas une timidité qui a laissé à son label le soin de choisir parmi les morceaux envoyés ceux qui constitueront The Creek Drank The Cradle. Et c'est cette même discrétion qui donne à ce disque pastoral tout son charme, sa plénitude et son ressourcement. Un joli recueil de poésie en recul du monde de brutes qui nous est quotidien et que l'on connaît trop bien.



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OKAY (click)




Quand un parolier minimaliste et multi instrumentaliste (ancien chanteur de Dilute) vivant enfermé dans sa chambre se met à faire un album il y a de fortes chances pour que le thème et l'atmosphère ne soient pas franchement optimistes. Par contre on peut s'attendre à un contenu authentique.
Huggable Dust n'est rien d'autre qu'un témoignage de 18 chansons inquiétantes de réalisme et de précision. Avec une vision limpide de ce qu'est un sentiment amoureux à sens unique il dose savamment ses paroles répétitives et ses arrangements à première vue brouillons mais magistralement ficelés. Certains pourraient s'arrêter là et jurer de ne jamais écouter cet artiste, c'est compréhensible, sa voix comparable à celle d'un rejeton de Marianne Faithfull ayant trop fumé est très surprenante (Anderson est atteint de la maladie de Crohn).

Maintenant que les choses sont claires cet album Indie-pop est l'un des meilleurs albums que j'ai entendu depuis longtemps. C'est un album qui à la fin vous touchera personnellement ou pas du tout.

Quatre morceaux ouvrent les hostilités "My", "Only", "Tragedy" et "Nightmare". Des mélodies tellement accrochantes qu'on ne se rend pas comptes qu'il n'y a que 4 lignes de paroles. Outres des accords solidement nostalgiques et entrainants à la guitare, accessibles aux novices, le synthé et la batterie arrivent progressivement pour fermer la porte derrière vous.
"Loveless"& "Peaceful", bruitages rappelant des jeux vidéos et contre temps piano/batterie démontrent à quel point il est facile pour lui de transformer des ambiances en notes.
"Natural", probablement le morceau phare de cet album, vient rappeler le fait qu'il est seul et qu'il a le temps de composer tel un hymne version "forêt canadienne enneigée", cette chanson sort du lot :

"Me and you the exact same white light
I could write a novel tonight
I could write a new song each day
It's a natural part of my day"

Okay nous livre un album d'à peine 59 minutes, riche en expérimentations et folk traditionnel. Un témoignage que l'on pourrait sans trop s'avancer qualifier d'auto biographique. Il ne manquerait plus que ce cd soit pris d'une soudaine auto combustion pour faire parler de lui.



Huggable Dust(2008)

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THROW ME THE STATUE (click)


Si le projet est né sous l’égide du seul Scott Reitherman, Throw Me The Statue est devenu un vrai quartet et les compositions de ce deuxième album sont désormais signés collégialement.

Notons que Phil Ek est venu prêter main forte au groupe, lui qui a déjà œuvré notamment avec The Shins, Film School, Fleet Fox ou Built To Spill. Autant d’indices pour cerner le domaine de prédilection de Throw Me The Statue. On pourrait également souligner les accointances évidentes avec Grandaddy quand le ton est enlevé ou, quand le groupe verse dans un son plus 80’s comme l’excellent Cannibal Rays, avec à Windsor For The Derby. Là, le chant doucereux de Reitherman épouse merveilleusement bien une rythmique métronomique, à la fois raide et bondissante. Ailleurs, l’enchainement couplet / refrain avec un son typiquement noisy-pop fait merveille. Plus loin, les Américains dépouillent leurs compositions pour signer un tiercé final fantastique : Baby, You’re Bored, ballade dépouillée que n’auraient pas renié les ainés Sebadoh ou Pavement, Shade For A Shadow en mode acoustique et le final The Outer Folds, doucement mélancolique - très dans l’esprit Galaxie 500.

Si à l’issue de Creaturesque, on peut évoquer pas loin d’une dizaine de groupes constituant un beau florilège de la pop américaine à guitares des années 90’s, c’est juste le reflet de l’enthousiasme suscité par ce disque frais et spontané.

A écouter impérativement : "Tag" / "Ancestors" / "Snowshoes" /








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TIMBER TIMBRE (click)


Taylor Kirk, tout seul aux commandes de ce projet qu'il qualifie lui-même de "blues gothic rockabilly" est un véritable ovni venu du Canada.Après deux albums en 2006 (Cedar Shakes) et 2007 (Medicinals) enregistrés dans une ferme perdue dans l'Ontario avec un son poussiereux mais déjà envoutant, il a délaissé son blues de chambre pour un travail en studio plus étoffé. Aux confins du blues, du folk minimaliste et de la country moderne il est ici partout, inquiétant, tendu (Demon Host), à la guitare, aux cordes et aux synthés ("We'll Find Out") délivrant un beat subtil et percutant ("Troubles Come Knocking") . Avec une voix assurée, profonde bien qu'étouffée on y retrouve des influences telles que Tom Waits, Sufjan Stevens ou encore Jay Hawkins. On aurait pu croire que d'enregistrer en studio lui ferait perdre sa touche si personnelle mais il n'en est rien, cette fois-ci on ne rate aucun arrangement... Des chansons à humer distillées par un album contagieux. Après avoir fait les premières parties de Great Lake Swimmers et The Moutain Goats cette surprise made in 2009 risque de faire parler d'elle.




Cedar Shakes (2006)


Medicinals (2007)

Album Link

Timber Timbre (2009)

Myspace

Last.fm

Label








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THIS WILL DESTROY YOU (click)

This Will Destroy You est un groupe américain de post-rock instrumental de San Marco au Texas. Ce groupe est composé de Chris King, Raymond Brown, Jeremy Galindo et Andrew Miller. Ils sont actuellement chez Magic Bullet Records.Le groupe a été formé en 2005 et a sorti un EP, Young Mountain, qui était à la base supposé être la démo du groupe. Cet EP est tellement bon que le groupe decida d'enregistrer un album. Ils orchestrent à merveille les sonorités déferlantes, les atmosphères planantes de notes harmonieuses et les longues montées lancinantes en puissance.


Young Mountain (2007 EP)

S/T (2008)

Field Studies (2009) Album Link


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THEE MORE SHALLOWS (click)


Thee More Shallows est un trio totalement obsédé: Dee Kesler (chant/guitare) a passé la totalité de sa vie à penser musique, au point que, encore aujourd’hui, l’homme peut paraître distant et un peu simplet pour qui le croise. Ses deux compères, tous deux batteurs et multi instrumentistes, ne sont pas mieux lotis: Chavo Fraser tape tous les matins sur un bout de bois jusqu’à ce que son esprit soit totalement éveillé, avant même de boire la moindre goutte de café, et Jason Gonzales passe des nuits entières à parcourir les grandes ondes de la radio à la recherche de samples.Pas étonnant donc, qu’avec tant de dévouement pour leur art, ces trois dingues aient vu leurs routes se croiser en 2001, lors d’un concert ou chacun jouait au sein d’un groupe différent. L’aventure Thee More Shallows était lancée. “A History Of Sport Fishing”, premier album tourné vers le slowcore et la musique classique, sort en 2002, suivi en 2005 du plus atmosphérique et unanimement accueilli “More Deep Cuts”. C’est donc en 2007, suite à la rencontre de Odd Nosdam, que le trio s’acoquine naturellement avec Anticon, une nouvelle signature du label qui ne fait que confirmer la tournure pop de son catalogue, pour ce “Book Of Bad Breaks” se détachant une nouvelle fois de ses prédécesseurs.Incontestablement, Thee More Shallows sonne aujourd’hui beaucoup plus pop, comme si Wire et Bowie avaient choisi de marcher bras dessus bras dessous, a choisi de faire plus simple, plus minimal, plus instinctif qu’à l’accoutumée. En effet, tout en adoptant une approche et quelques sonorités piochées hors des sentiers battus, ce nouvel album jouit d’un capital efficacité et charme qui fait tout son effet, et cela dés la première écoute. “Book Of Bad Breaks”, aidé par la contribution de Odd Nosdam, caresse faussement dans le sens du poil, par le biais de mélodies simples qui s’accrochent définitivement à vous, d’ambiances plus ou moins sombres et froides, d’atmosphères tordues, et d’un chant absolument parfait, à rapprocher de celui de The Postal Service.

More Deep Cuts (2004)

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EXPLOSIONS IN THE SKY (click)



Explosions in the Sky est un groupe de Post-Rock, originaire d'Austin (Texas) créé en 1999. Ils existent depuis Mars 1999, mais la date de naissance officielle du groupe est le 4 juillet 1999, jour de la fête nationale américaine. C’est le jour et la nuit où les personnalités et les idées ont commencé à émerger, et c’est là que le nom est né du groupe est né : en regardant le feu d’artifice dans une nuit noire, durant le Jour de l’Indépendance.
Mark, Munaf et Michael, amis depuis 1993, la première rencontre eut lieu, très exactement, dans un très populaire restaurant d’Austin, le Milto’s Pizza Pub, en février 1999. Après quelques concerts, ils enregistrent leur premier album How Strange, Innocence en janvier 2000. Ils acquièrent rapidement une bonne réputation comme d’ailleurs d’autres groupes locaux comme Lift To Experience
.
En décembre 2000, ils enregistrent leur second album Those Who Tell The Truth Shall Die, Those Who Tell The Truth Shall Live Forever. Ce titre vient d’un documentaire dont les membres du groupe ont entendu parler. Cependant aucune trace de ce documentaire n’a jamais été trouvée. Le titre signifiant une certaine dualité que peut rencontrer chaque être humain durant sa vie. Cette vie qui peut être parfois “misérable et horrible” mais aussi “belle et magnifique et remplie de joies”. Ils trouvent l’enregistrement de leur second album très comique puisqu’ils se sont retrouvés dans une maison sans chauffage au milieu de nulle part. Avec la parution de ce second album, le groupe obtient l’attention des médias car l’album contient l’image d’un avion avec comme légende: ”cet avion s’écrasera demain”.
De nombreuses sources prétendent que l’album est sorti le 4 septembre 2001, une semaine avant le
11 septembre 2001, mais une interview pour Skyscraper Magazine à l’été 2004 révèle que l’album est sorti réellement en août 2001. Les membres du groupe expliquent d’ailleurs qu’ils avaient eu l’idée plus d’un an avant l’attentat du World Trade Center.
En 2003, sortie de leur troisième album, The Earth Is Not A Cold Dead Place, s’en suivit une très longue et éprouvante tournée européenne de plus de cinq mois.
Le dernier album en date d'Explosions in the Sky est sorti le 19 février 2007
, intitulé All Of A Sudden, I Miss Everyone.
Les membres du groupe travaillent sur de nouvelles compositions en ce moment, qui pourraient être très différentes de leurs précédents albums.





How Strange, Innocence(2000)


Those Who Tell the Truth Shall Die, Those Who Tell the Truth Shall Live Forever (2001)
Album Link


The Earth is not a Cold Dead Place(2003)
Album Link


The Rescue(2005)

All Of A Sudden I Miss Everyone






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BON IVER (click)


Bon Iver est le nom du groupe du chanteur et musicien américain Justin Vernon, accompagné de Mike Noyce et Sean Carey. Il compose des musiques lors d'une retraite de 3 mois dans le nord du Wisconsin. En 2007, il a auto-produit son premier album For Emma, Forever Ago et l'a mis en écoute sur le site Internet Virb.com, ce qui lui permit d'être remarqué par le label de rock indépendant Jagjaguwar qui assurera la distribution de l'album en 2008.

Le magazine musical Pitchfork a chroniqué For Emma, Forever Ago et lui a attribué la note de 8.1 sur 10. En octobre 2008, son concert à La MaroquinerieYellow Bird Project pour recueillir des fonds pour Interval House et a dernièrement participer à la B.O. du second volet de Twilight (Tentation), sortit le 18 Novembre dernier au cinéma, l'actrice, Kristen Stewart, héroïne de ce film se dit "posséder" par les musiques de Bon Iver depuis plus de deux mois dans une intervew donnée à CANAL +. affiche complet.

A la fin 2008 paraît un EP, Blood Bank. Deux morceaux de Bon Iver sont également présents sur la compilation Dark Was the Night.


La chanson woods paraît dans la série britannique Skins épisode 8 pendant la saison 3, et "Re: Stack" dans le dernier épisode de la saison 4 de Dr House. Plusieurs chansons apparaissent dans la saison 2 de la série Chuck "Skinny Love" pendant l'épisode 3, "Blood Blank" durant l'épisode 18, "Creature Fear" et "Team" lors de l'épisode 21. La chanson "Blindsided" apparaît dans l'épisode 13 de la saison 5 de Grey's Anatomy. Bon Iver compte également une participaton à la B.O. de New Moon (Twilight II Tentation) aux côtés de St Vincent avec "Roslyn

For Emma, Forever Ago(2008)
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Blood Bank EP(2008)

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CALLA (click)



Les trois Texans de Calla nous avaient offert, avec leurs précédents albums, autant de disques aussi expérimentaux que sans concessions. De leur premier album éponyme sorti en 1999 à Televise en 2003, véritable florilège de tubes envoûtants par leur noirceur et leur richesse, en passant par le petit bijou Scavengers paru en 2000 (bien que pas vraiment à la portée du premier néophyte venu). Calla se cache derrière un son puissant, et se niche quelque part entre Ride et My Bloody Valentine, les deux noms qui viennent d'emblée à l'esprit à l'écoute des albums, et plus encore en concert.
Depuis Televise, Calla a opéré un virage majeur. Après le départ de son bassiste Sean Donovan et son remplacement par Jorge Gonzalez, la bande menée par Aurelio Valle a choisi d'arrondir les angles. Sans rien abandonner des expérimentations et de la remise en cause du rock qui les caractérisent, les musiciens ont rendu leur musique indéniablement plus accessible. Le rock de Calla est clairement plus abordable, mais explore de nouveaux horizons, certes moins exotiques, mais diablement excitants. De l'impérieux "It Dawned On Me" à la richesse sonore de "Stumble", le disque navigue en eaux troubles, au coeur de la mélancolie et des dissonances.
Calla est toujours aussi inclassable, a perdu de son mysticisme, sacrifié a profit d'une approche certes moins ambitieuse, mais avance dans le doute permanent, dans un brouillard sonique compact, qui laisse à penser que Calla délaisse l'exploration pour l'amour de la désorientation.
Au final, un excellent album de rock pour une évolution vers la clarté. La remise en cause et le doute seront toujours facteurs de réussite.

Scavengers(2001)
Album Link

Collisions(2006)

Strength In Numbers(2007) (pass : cuddlefish )






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THE NATIONAL (click)

Emmené par Matt Berninger, chanteur à la voix sourde et légèrement nicotinée The National a su poser dès ses premiers albums, les jalons d’un rock déjà adulte avant l’âge, qui distille une mélancolie sombre et aride empreintant autant à la cold wave qu’à un lyrisme éthylique hérité des Tindersticks ou de Nick Cave. Plus apaisé et serein que ses prédécesseurs, Boxer se pose aujourd’hui en point culminant de la discographie du groupe surpassant avec une classe folle les déjà indispensables et magnifiques Sad Songs For Dirty Lovers et Alligator .

Avec le sublime Fake Empire,The National place d’emblée la barre très haut. Portée par un piano aérien la voix de Matt Berninger semble inventer une sorte de soul moderne annonçant la superbe envolée de cuivres finale. Dès les morceaux suivants, les incandescents Mistaken For Strangers et Brainy, on retrouve le groupe en territoire connu, c’est à dire en digne descendant de Joy Division bien loin de la multitude de groupes contemporains flirtant souvent avec le pastiche caricatural. Même si le groupe nie souvent cette influence en interview, il sait merveilleusement recréer cette sensation de tension permanente, ce désarroi toujours sur le fil qui se dégageaient de la musique du groupe de Manchester.


Boxer(2007)



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