Seabear est avant tout l’œuvre d’un dénommé Sindri Mar Sigfusson (Sin Fang Bous). « The Ghost that carried us away » est le premier album du trio après un Ep intitulé “Singing Arc” sorti en 2005. Disque publié par le label Morr Music qui héberge sous son giron des artistes de la qualité d'American Analog Set, Tarwater, les Notwist ou encore Lali Puna.
En provenance de la scène islandaise toute aussi active que « familiale », des membres de Sigur Ros et de Mùm ont participé à cet album, Mùm ayant même accueilli Seabear en première partie de quelques concerts en France au cours des derniers mois.Le contenu peut certes crisper les plus retors d’entre nous à la bluette par son côté nacré et chichiteux. Il est impossible de lire en commentaire à cette chronique un truc du genre « Yeah, Seabear rocks !!!!! » par exemple. L’ensemble est pourtant un petit régal d’équilibre, jamais trop ou presque de mollesse ou de chichiterie, juste ce qu’il faut. Il est simplement question de folk/pop songs rehaussées d’arrangements soignés (la liste des instruments serait longue à établir) mais discrets, comme dilués. Pas de place pour l’esbroufe ici ni pour l’emphase. Il n’est pas question d’un rayon de soleil qu’on prend de plein fouet et qui nous aveugle autant qu’il nous caresse, non. Juste d’un peu de buée sur les vitres et puis le soleil qui brille derrière.
A écouter Seashell :
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